Les tarifs de l’énergie (en particulier le gaz) sont particulièrement volatiles. La plupart des données indiquent que le prix du gaz devrait poursuivre sa progression à la hausse en 2024. Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation : la crise de l’énergie, la hausse du tarif d’acheminement du gaz ou encore le retrait progressif du Bouclier Tarifait, mis en place par le gouvernement pour aider les entreprises. Devant cette configuration, les professionnels n’ont-ils pas intérêt à opter pour des solutions alternatives et écoresponsables ? Le point sur toutes ces questions ci-dessous.
Le point sur le gaz pour les professionnels
Avant toute chose, rappelons la fin des tarifs réglementés du gaz pour les professionnels, en place depuis le 1er décembre 2020. Avant cette date, le gouvernement avait encore la possibilité de limiter directement la hausse des prix du gaz professionnel. Désormais, un prix « repère », fixé par la Commission de régulation de l’énergie et actualisé tous les mois, est censé servir de guide aux entreprises en fonction des cours du marché. Pour en savoir plus à ce sujet, on pourra consulter les informations disponibles à l’adresse opera-energie.com.
Ce basculement progressif vers une offre de marché a ouvert de nouvelles perspectives pour les entreprises en matière de consommation d’énergie. Il devenait dès lors possible de comparer les offres de gaz de nombreux fournisseurs, afin d’optimiser le budget consacré au gaz et face à une envolée des prix. Pour accompagner et protéger les TPE et certaines PME contre la flambée du tarif du gaz pro, l’État a d’abord mis en place le Bouclier Tarifaire. Ce dispositif devait permettre le plafonnement de la hausse des factures d’énergie. Sans cette mesure d’urgence, les factures auraient grimpé de 120% au début de l’année 2023 – du moins selon les propos tenus par la Première ministre, Élisabeth Borne.
Toutefois, les perspectives pour 2024 ne sont pas spécialement réjouissantes : tout d’abord, la nouvelle année signe la fin du bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement depuis 2021. Ensuite, une hausse du tarif règlementaire est attendue, avec une possible augmentation des prix d’acheminement du gaz à partir du 1er juillet 2024. Le tarif de distribution, qui compte pour environ un quart de la facture terminale, entraînera ainsi une évolution haussière sur le prix payé par les abonnés. La Commission de régulation de l’énergie planche actuellement sur le problème, et devrait livrer ses estimations au début du mois de janvier.
Vers quelles solutions gaz pro se tourner pour les entreprises ?
Face une situation tarifaire incertaine pour les professionnels, comment obtenir les meilleures garanties ? Tout simplement en se tournant vers les énergies renouvelables. Le gaz vert, autrefois plus cher que le gaz naturel, semble désormais être une solution à la crise énergétique venue changer les règles du jeu. Les offres de gaz vert sont ainsi de plus en plus nombreuses, et compétitives. Actuellement, et selon les propos de la Présidente de GRDF, le prix du MWh de gaz s’évalue entre 90 euros et 100 euros. C’est légèrement moins cher que les prix du gaz professionnel du marché pratiqués actuellement.
Le gaz vert ne doit pas être confondu avec le gaz naturel : le premier est issu des matières et déchets organiques, et produit localement. Il peut s’agir de déchets ménagers, mais aussi de déchets en provenance de l’agro-industrie ou de l’agriculture. Lorsque ces déchets sont transformés, on obtient du biogaz puis du biométhane par purification. Le gaz naturel, quant à lui, est une énergie fossile que l’on extrait du sol et sa combustion rejette du CO2.
Dans tous les cas, ces deux gaz sont impossibles à distinguer au niveau chimique. C’est pour cela qu’ils peuvent cohabiter au sein du même réseau national de distribution, géré par GRDF. Toutefois, la proportion de gaz vert injecté dans le volume total de gaz distribué en France est encore trop faible. Les fournisseurs développent donc des solutions alternatives, afin de « décarboner » les offres de gaz. Les offres de gaz compensé carbone permettent ainsi de financer des projets de captation du CO2 (issu notamment de la combustion du gaz naturel), en achetant des crédits carbone. Le fournisseur de gaz « annule » ainsi les émissions de CO2 liées à la consommation de gaz du client.
Comment trouver l’offre la plus compétitive ?
Vous êtes intéressé à l’idée de souscrire un contrat de biogaz ? Dans ce cas, vous auriez tout intérêt à consulter le tarif du gaz pro pratiqué par les principaux fournisseur spécialisés. Prêtez particulièrement attention aux quelques éléments ci-dessous :
- Le prix de l’abonnement : il s’agit de la part fixe de votre facture. Plus votre consommation d’énergie est élevée, plus cet indice augmente.
- Le prix du kWh de gaz qui correspond aux consommations facturées : il s’agit de la part variable de la facture, qui évolue chaque mois en fonction de votre consommation d’énergie.
Ces éléments ne sont pas présentés de la même manière selon le fournisseur que vous choisissez. Certains d’entre eux présentent ainsi leurs contrats de gaz vert HT quand d’autres font le choix de proposer un tarif du gaz pro au format TTC. D’autres fournisseurs peuvent également faire le choix de présenter ou pas les tarifs d’acheminement ATRD. Si vous faites le choix du gaz vert, veillez à reprendre les différents éléments relatifs à votre contrat, de manière à percevoir la tarification dans sa globalité.
Conclusion : vous savez désormais faire la différence entre le gaz naturel et le gaz vert. Vous savez également que le biométhane est une énergie d’avenir, et que la France investit massivement dans cette solution depuis plusieurs années afin de contribuer efficacement au fameux « mix énergétique ». Sachez par exemple que le fournisseur alternatif Ekwateur met à votre disposition l’offre 15% : non seulement vous payez moins cher, mais vous réalisez une action concrète en faveur des énergies renouvelables. Votre fournisseur s’engage ainsi à réinjecter 15% de votre consommation sous la forme de biogaz, au cœur du réseau de gaz naturel en France.